« Au commencement était le son…le souffle…le verbe…la lumière »

 

Chants, battements de mains, choc de pierres ou de morceaux de bois…les sons ont toujours existé. Résultat de l’air en vibration, ils sont présents depuis l’origine du monde - big-bang…

Tout est son car tout est vibration comme l’évoque si bien les Egyptiens à travers la 3ème loi du Kybalion « tout est vibration, rien est inerte, tout vibre ».

 

            La mise en rythme des sons, la musique, a de tout temps été considérée comme une véritable invention des Dieux, « l’expression des puissances supérieures ». D’ailleurs, il y a 5 siècles, Johannes Tinctoris[1] nous disait que « l’objet de la musique est de charmer Dieu, de mettre en fuite le diable, de guérir les malades et de provoquer l’amour ».

La première musique divine qui nous berce n’est elle pas celle de la respiration de notre mère lors de notre développement intra-utérin. La respiration, « musique » permanente qui constitue l’aspect le plus fondamental de la vie.

L’utilisation des sons dans le domaine de la médecine et du sacré remonte à plusieurs millénaires avant J.C et on en trouve la trace dans toutes les sociétés ainsi que dans toutes les traditions spirituelles et mystiques. Pour J. Chailley[2], « la musique est un fait universel et commun à toutes les cultures si primitives soient-elles… ».

 

[1] (1435-1511) compositeur, musicien et théoricien de l’école franco-allemande

[2] Jacques Chailley (1910-1999) - grande figure musicale de l’après guerre.